
Quand ta fille atteint ses 18 ans, c’est tout un monde qui change! Elle avait hâte à cette date (bon, c’est compréhensible).
Par contre, le 2, elle ne se sentait pas tellement bien : après le travail, on décide d’aller au CHEEO, et on se dit, « ce sera pour une dernière fois ». Encore une fois, nous n’avons pas été déçues et on était bien fières de remercier l’urgentologue de service, en lui mentionnant clairement que c’était notre dernière visite. Quand même, on est ressorties de l’hôpital avec un brin de nostalgie. Il faut dire qu’on en a passé des heures et des heures en 18 ans ici!
Ceci dit, nous sommes privilégiés d’avoir un tel centre médical à proximité. Le personnel y a toujours été courtois et à l’écoute.
C’est donc une des premières dernières de ma semaine.
À ma grande surprise, j’ai reçu un chèque d’allocation familiale. Je croyais que tout arrêtait à l’anniversaire de l’enfant. Ben, de l’adulte. Faut croire que non.
Ce jour-là, en la reconduisant au travail, j’amène Béa à la SAQ, où elle peut ENFIN s’approvisionner elle-même!

Béa à la caisse de la SAQ
L’autre dernière : aller au dépanneur acheter de la bière pour Béa et sa chum. Mardi soir, à quelques heures d’être officiellement adulte, le plan de match était de se rendre chez Marilie, un petit groupe et de fêter. En fait, elle m’appelle à minuit pour me dire qu’elle sortait légalement aux 4 jeudis. Dans ma tête, je me dis que si jamais j’y retourne (moi, un ancien meuble de la place), je suis vraiment cantonnée à l’heure des vieux croûtons,soit entre 16 h et 19 h. Ensuite, place aux jeunes!

Bombay!
Encore là, un peu de nostalgie : ça ne m’a jamais dérangée d’aller à la SAQ ou au dépanneur acheter l’alcool pour ma fille. Désolée pour ceux que cela peut offenser, mais « dans mon livre à moi », je préfère ne pas jouer à l’autruche. Si ce n’était pas moi qui le lui achetais, elle aurait trouvé quelqu’un d’autre.
Je pense que cela fait le tour des dernières de la vie pré-adulte!
Le soir de sa fête, Béa travaillait jusqu’à 22 h. Elle m’avait demandé de sortir avec elle et Mik, prendre un verre à La Belle et la Bœuf. Et ce n’était pas parce qu’elle voulait que je paye la facture. Au contraire, c’était chacun pour soi.
Une belle soirée. On a vraiment bien jasé de trucs intéressants : le micro-crédit en Afrique, les plantes comestibles, etc. Ça valait le coup d’être fatiguée le lendemain au travail.
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