J’aime le hockey. Bon, je n’ai pas souvent le temps d’écouter les matches (faut dire que cette année, c’est pas fort!). Par contre, j’ai eu la chance (merci à Christian et ses potes de FK13) d’assister à mon premier match au Centre Bell. OK, le CH a perdu en prolongation, mais j’ai tripé quand même. Un peu moins quand le retour m’a pris 4 heures (dont 2 seulement pour sortir de Montréal, vive les travaux de réfection!!).

Revenons au vif du sujet. La Série du siècle. En 72. Je ne l’ai pas vue. J’étais née, mais je me foutais pas mal du hockey en ce temps-là! Par la suite, en écoutant les plus vieux m’en parlait,, j’étais pas mal déçue! Fermer les écoles pour permettre à tout le monde de regarder le dernier match? WOW! Et lorsque j’assiste à une conférence, ou que je suis une formation, je dis souvent (quand on me demande la raison de ma préscence, je réponds  « Moi? Je suis comme les Russes en 1972, je suis ici pour apprendre. » Sérieux, je l’ai dit une fois, spontannément, et les gens avaient bien ri. Alors, je m’en sers encore de temps en temps!

Mais, si j’ai manqué la Série du sièecle, because trop jeune, je me suis reprise par la suite. Je peux quand même dire que j’ai vu les deux buts de Sid the Kid, en prolongation aux JO de 2010 et de 2014. Et pour les Jeux de Sotchi, Pierre-Luc, Peter et moi on avait regardé le match ensemble, chez Luc et Danielle, qui eux, travaillaient. Que de beaux souvenirs! Bière et finger food, et beaucoup de plaisir!

Bon. La Série du Siècle. J’ai trouvé ce livre, tout neuf, encore emballé, lors de la vente de livres usagés, au travail, dans le cadre de campagne de charité Centraide. Comme l’événement me fascine, j’ai acheté le livre et me suis précipitée à le lire. Et j’en ai appris des choses. On le sait tous, les Russes n’avaient rien à apprendre du hockey nord-américain. Leur machine de hockey était formidablement structurée et performante. D’aillleurs, c’est plutôt, en Amérique, qui en a tiré de bonnes leçons. Le hockey amateur, par exemple, était putôt « broche à foin, désorganisé et sans aucune vision de développement. Les jeunes qui voulaient jouer au hockey, dans le temps, devaient abandonner l’école,par exemple. Ken Dryden, était donc une drôle de bibitte avec sa formation en droit.

Le livre est truffé d’anecdotes et de renseignements que j’ai trouvés super captivants. L’hyper confiance des Canadiens dès le départ, qui s’est effritée très rapidement. Les négociations entre les dirigeants des fédés de hockey, les coups illégaux (surtout du côté canadien – frustration???), tout était devenu une affaire politique. Trudeau (Pierre, pas Justin) a même impliqué ses ambassadeurs à certaines occasions.

Plus la série avançait, moins la victoire canadienne était assurée. Les Russes étaient trop forts. Il aura fallu ce but  pour que l’honneur soit sauf… OUF! Pas pour rien qu’on le qualifie de but du siècle.

Vous aimez le hockey? vous aimerez ce livre c’est certain. 🙂

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