Ben oui, j’ai fait partie de ceux et celles qui, non seulement ont lu le livre écrit par la nièce de Trump, mais, en plus, je l’avais acheté en pré-commande. Il est donc arrivé chez moi le 16 juillet (le livre, pas Donald, fiou!)

Que dire. On n’apprend rien sur la personnalité et l’inaptitude à gouverner de Trump. Ce que sa nièce offre, c’est un regard sur la famille Trump, depuis ses grands-parents (les parents de Donald et sa fratrie) jusqu’aux petits-enfants. Trump est un personnage grossier, mal dégrossi, ça on le sait, et on le constate à tous les jours.

Les Trump forment un drôle de clan. Élevés pour réussir financièrement et socialement, peu importe les moyens, très machiavéliquement. Comme le dit l’auteure : « The rules in the House, at least as they applied to the boys – be tough at all costs, lying is ok, admitting you’re wrong or apologizing is weakness…» Vous ne trouvez pas que ça ressemble à sa façon actuelle de gouverner?

Autre anecdote : lors des 16 ans de Mary Trump, son père Freddy avait loué une salle dans un des hôtels de Donald. Celui-ci avait permis à son frère de louer la plus petite salle, sans trop accorder de rabais. Donc. Mary est avec ses amies, et arrive Donald (je ne retrouve plus la page, donc je raconte de mémoire), et s’exclame « Look at those windows, no one could have built anything like this, but me. » Et de repartir aussitôt. Et les amies de Mary Trump de se regarder et dire « What the hell was that? »

Mary Trump s’est dissociée de sa famille assez rapidement. En fait, cela a commencé avec son père, qui ne voulait pas tellement suivre le patriarche dans l’entreprise familiale. Il voulait plutôt être pilote d’avion, ce qui a fait, mais pas pendant longtemps. Suffisamment pour être ostracisé et déshérité (en fait il est décédé au début de la quarantaine, des suites d’un alcoolisme profond). Ce sont plutôt ses enfants qui ont été déshérités (et ici, on ne parle pas de quelques milliers de dollars. Pensez plutôt en termes de multi-millions), toujours en raison de la pseudo-révolte de leur père.

Au final, on en apprend sur le contexte familial des Trump, et ça nous permet de renforcer l’idée que l’on s’est faite du personnage. Et on en vient à espérer sincèrement qu’il ne sera pas réélu en novembre.

Si vous vous intéressez au personnage, je vous encourage à vous procurer le jeu Trump the world, développé par deux jeunes de l’Outaouais. Nous y avons joué samedi dernier et on a vraiment ri, surtout lorsqu’est venu le temps d’inventer des citations à la Trump.

Commentaires

Soumettre une réponse

Votre courriel ne sera pas publié. Les champs obligatoires sont marqués *.

Information