Recul dans le temps. Dans le cadre d’un emploi précédent, j’ai eu la chance d’aller 5 fois en Mongolie. Oui, oui. 5 fois. Et si l’on m’offre un billet d’avion demain pour n’importe quelle destination? Ce serait sans hésitation que j’y retournerais.

Oui, mes 5  voyages m’ont permis de voir et visiter plein de trucs, et de rencontrer beaucoup de gens tous plus sympathiques les uns que les autres, à une époque précédant Facebook. J’ai donc perdu contact avec la plupart d’entre eux, sauf, Saruul. 🙂

5 voyages pendant lesquels, avec une équipe de consultants canadiens, nous avons tenté de mettre sur  pied des projets de développement urbain durable (transport, déchets, eau, urbanisme, tourisme, etc…).  J’ai donc visité la ville d’Oulan-Bator et sa banlieu, nommée UB-2 (Ulaanbaatar 2), mais je n’ai pas eu la chance de réellement visiter le pays. Par contre, dans ma liste de faits saillants:

Donc, un livre tel que celui-ci, dont m’a parlé une copine, avait tout pour m’attirer.

L’auteur est directeur pour l’Asie de la Foundation for shamanic studies, et il a passé de nombreuses années à se promener sur le continent asiatique et nrencontrer des yogis, des shamanes, des moines et des lamas afin de développer une approche globale du chamanisme. Son livre est donc un récit de ces rencontres et des événements qui en ont découlés.

Crédit: Google images

Longtemps, pendant l’époque communiste en Mongolie, le chamanisme était interdit et fortement réprimé. Malgré tout, comme partout ailleurs dans le temps et l’espace, de valeureux chamanes ont survécu, cachés. C’est ainsi que la tradition s’est maintenue, et on estime qu’ils sont plusieurs milliers aujourd’hui à se décarer officiellement chamanes. La chute du régime communiste a permis la ressurgenace de chamanes, de moines, de sanctuaires et de monastères, grâce à cette renaissance spirituelle maintenant permise. Il y a même un syndicat des chamanes mongoliens, c’est tout dire.

Le livre de Kevin Turner raconte ses rencontres avec de nombreux chamanes mongoliens. Sachez que ces chamanes n’appartiennent pas tous à la même lignée et n’ont pas tous la même façon de pratiquer leurs rituels et même aborder leur spiritualité. Le livre nous fait rencontrer surtout des chamanes darkhates, khalkhas et  bouriates. Ces derniers viennent de la Sibérie, et leurs chamanes sont ceux qui ont été le moins menacés ou persécutés sous le régime soviétique, principalement en raison de leur situation géographique, qui leur permettait de passer de l’URSS à la Mongolie relativement facilement, afin d’éviter toute menace.

Quelques notes tirées du livre:

Quel est l’avenir notre monde moderne réclame des chamanes capables d’oeuvrer dans les sociétés contemporaines, et non pas uniquement dans descontextes indigènes.

Quelques sites d’intérêt:

 

 

 

 

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