14 avril 2020

Mea culpa, hier, j’ai oublié d’écrire ma chronique. Carrément. À ma défense, hier, entre 19 h et 20 h 30 j’avais une session de kiné-coaching avec Anne Loiselle. Pour cette session tellement intéressante et formatrice, je me suis laissé embarquer. Je prenais tellement de notes sur mon moi-même et dès la fin de la session, j’ai contacté Anne pour réserver ma plage horaire avec elle. Je vous en reparlerai plus tard, le 23, lorsque cette session aura lieu.

Dans la journée d’hier, au rythme de la pluie (lire : platitude extrême), le temps a passé à faire du casse-tête, lire et regardé la télé (The last ship). Il pleuvait tellement qu’on n’a pas pu aller marcher. Qu’est-ce qu’on a mangé? Pour le diner, on a mangé du McDo (oups). Et pour le souper, je me suis fait un sandwich jambon-fromage (d’ailleurs, je commence à être tannée en TA de manger le jambon de Pâques). Il en reste encore d’ailleurs. Ça va se terminer quand??? Avis aux intéressés, j’ai du jambon à donner 😊

Ah oui, en soirée, avec Manon, on a joué à Quick Draw et Trivia dans House Party.

Sinon, quand je me suis couchée, difficulté à dormir. Tellement que je pensais terminer mon livre (Exile), mais bon. Au final, il me reste une cinquantaine de pages à lire. Ce qui sera chose réglée ce soir.

Aujourd’hui, retour au boulot après le weekend de Pâques. Donc. Cadran. Et réveil programmé.

Pendant la journée, des conversations avec des clients, et des projets qui prennent forme pour les entrepreneurs.

Il faut quand même aller faire l’épicerie, le weekend a pris soin de vider le réfrigérateur de tous les légumes frais. Coudon, c’est moi ou les gens ne réfléchissent pas toujours. Contexte : chez Métro, les clients font la file (comme ailleurs) en longeant le bâtiment. Ce matin, bizarrement, les clients en ligne sont… dans le stationnement. En plein où les autos circulent. Donc, on ne peut pas circuler. Je regarde les clients en faisant un (gentil) geste du style « Ben là », et je me fais répondre, en gestuelle « Ben pis? ». Comme si c’est moi qui est dans le chemin. Ahaha!

Ah oui, pour diner, j’ai mangé, mais oui, du jambon (avec pain au fromage et fromage). Je vous ai dit que j’en ai mangé du jambon ces jours-ci? Le pire, il en reste encore. Alors, je vais manger quoi demain? Je vous le donne en mille. Du jambon 😊

Mais pour le souper, on se gâte avec des tacos au poisson (salade de chou, tartare maison, coriandre et échalotes françaises). Tout un régal. Pour le dessert, on a fait fondre du chocolat, que l’on étend sur des fraises, des bananes et des prezzles. Un autre délice.

Sinon. Le casse-tête avance à petits morceaux (sans jeu de mots). Je vous le dis, c’est tout un défi.

En fin d’après-midi, on décide de racler le terrain en avant. Un si petit terrain et quand même ramasser 5 gros sacs (et demi). Par la suite, on part faire notre marche quotidienne, en faisant un arrêt pour jaser avec Stéphanie.

Constat de la journée : le prix de l’essence est redu à 0,74 $

Le temps est long en confinement. On a beau spéculer, on n’a aucune idée de quand ça va se terminer (ou à tout le moins s’améliorer). Une chance que Béa et moi on s’entend bien, sinon, ce serait carrément l’enfer dans notre petite maison. On en rit, mais en même temps, on en discute. Ce n’est pas toujours facile, mais on est un team, elle et moi. Et on préfère en rire et faire des projets. Qui pour la plupart tournent autour de la planification des prochains repas. À ce jour, on a sur notre liste un koulibiac (merci, Les Chefs!), des baklavas, du ceviche et de réussir à fumer du saumon.

Si je ne me trompe pas, la première journée de travail à la maison était le 18 mars. À cette époque (euh, ça fait si longtemps que ça?), on imaginait une période de deux semaines, on trouvait un peu exagéré toutes ces mesures, et on pouvait encore se donner du coude. Même que, le samedi, on avait souper chez Alex et Mimi, et le dimanche, chez Steph et Fab. Ce sont nos derniers repas ailleurs qu’ici, et avec d’autres personnes que nous. Ça semble tellement loin, et ça ne fait même pas un mois. C’est fou!