2 avril 2020
Journée je ne sais plus combien de confinement. Mais je suis quand même sortie. Ouf! C’est glauque comme atmosphère, peu importe où on va (sauf chez les amis), mais quand même, ça fait du bien, je ne le répèterai jamais assez.
Ce matin, boulot à 8 h comme « dans le temps » : important de maintenir cette illusion. À la différence que j’ai changé mon bureau d’endroit. Être confinée pendant 2-3 semaines et travailler dans mon bureau au sous-sol, ça va. Mais comme le tout le prolonge, j’ai décidé que le sous-sol manquait de perspective. Mon « bureau » est donc rendu dans la salle à manger, où je peux regarder dehors et vivre un peu plus à la lumière. Au final, bonne décision : ça motive.
Ce matin, je me suis quand même décidée à aller faire l’épicerie. Je dois décidément me décider à envoyer la commande en ligne et aller la chercher. J’aime de moins en moins me promener dans les allées et rencontrer des gens. On a beau dire, chacun respecte l’espace de l’autre, mais, on se sent menacé et menaçant. On se regarde furtivement, on fait un sourire en coin, du style « je m’excuse de passer près de vous. Je suis sans danger. Mais je ne vous fais pas confiance. » Glauque, je vous dis. Glauque, c’est le mot qui revient sans cesse quand je me remémore mes sorties. Il décrit bien l’atmosphère. Un mot que j’aime et que je déteste en même temps. Trop réel? Trop irréel? Allez savoir.
En fin d’après-midi, je fais une tournée, malgré la glauquitude (c’est mon mot!). Je passe chez Steph qui a gentiment imprimé un document pour moi. Je manque de cartouche pour mon imprimante. J’en ai acheté une la semaine passée, mais il y a un problème avec. Rien à faire. L’imprimante m’envoie sans cesse un message d’erreur. Et comme j’ai un atelier en ligne (merci Noblessence) dimanche, j’avais un document à imprimer. Et.. Chloé fête ses 7 ans aujourd’hui. Pas drôle, enfant, de fêter sa fête sans amis. Mais Chloé est super. Elle est toute souriante. Me montre ses activités de la journée, avec ses sœurs, et elle a quand même jasé avec ses amies (yeah! Zoom!). Quand la normalité sera revenue, je sais que l’on va faire notre rituel, soit aller acheter une pierre précieuse chez l’Essenciel et aller marcher. Et je lui ai promis de venir dormir chez moi, avec un souper spaghetti.
Ensuite, j’ai fait de mon mieux pour aider une amie qui n’a pas d’auto. Je suis allée chercher son épicerie et l’ai apportée chez elle, en prenant toutes les précautions possibles. Tellement fou de se voir et ne pas pouvoir se faire de câlins.
Prix de l’essence : 0,74.9 $
Quelques réflexions :
- Je m’ennuie d’aller chez Luc et Danielle, d’entrer sans sonner, en disant « Hello! », et juste jaser avec tout le monde
- Je m’ennuie d’avoir mes amis autour de ma table pour le souper
- Constat : le confinement provoque une surconsommation des sacs organiques. On mange toujours à la maison. C’est normal
- Quand il fera plus beau, je pourrai travailler de dehors. Que ce soit sur la terrasse avant ou dans la cour en arrière. Déjà, ça aidera au moral
- Une chance qu’on a Zoom, Messenger, etc… et maintenir le social par ces plateformes est inestimable
- Je ne sais pas si je suis la seule, mais j’ai trouvé que la bouffe coûtait plus cher aujourd’hui. Je voulais des asperges, j’ai passé mon tour. Béa voulait des bleuets frais. Idem. Et il n’y avait plus de bleuets congelés.
- Je n’ai pas tricoté davantage depuis le début de mon projet. L’arthrose fait mal à mon pouce gauche et ça me gêne. Réflexion : je vais me motiver et me forcer à continuer. Ça pourrait aider et faire moins mal. J’espère.
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