11 avril 2020

Les deux dernières journées ont été sous le signe du repos. Hier, la température était tellement moche : frisquet et pluvieux. Heureusement, le social a été assez présent.

Et comme c’était vendredi Saint, c’était une journée de congé. Donc, pas de cadran : résultat : réveil vers 10 h. Je pense que j’en avais besoin. Le soir, en me couchant, je lis Exile, ça me tient éveillée, mais quand même pas trop tard.

Et hier, en fin de matinée, Geneviève est passée chercher quelques livres. Le confinement nous permet quant même d’avancer dans nos lectures. On en a profité pour jaser et se raconter toutes sortes d’anecdotes, toujours en respectant nos distances. C’est dur, mais bon. Ça fait partie de l’effort collectif, surtout que Gen s’occupe de chacun de ses parents, elle doit donc s’assurer de rester « sécuritaire ».

Bizarrement, la journée d’hier est floue. On oublie vite !!

Avant de regarder le point de presse de Legault, Arruda et McCann, j’ai continué mon « step » : à augmenter la cadence de 30 secondes par jour, je constate déjà une bonne différence sur mon cardio, et ma résistance en générale. Faut toujours trouver un bon côté aux choses. Le point de presse nous laisse un peu perplexes : rouvrir les écoles avant le 4 mai? Ça nous semble plutôt optimistes : il me semble avoir entendu que ça prenait 2 cycles de 14 jours de suite, donc 28 jours sans morts ni augmentation du nombre de malades. Si mes calculs sont bons, 28 jours nous mènent plus loin que le 4 mai, mais bon. J’avoue qu’un peu moins de déconfinement me ferait plaisir, mais pas à n’importe quel prix.

En après-midi, entre des sessions de House party ou Messenger, j’essaie d’avancer avec le casse-tête. C’est tout un défi dans lequel je me suis embarquée, mais je vais y arriver. J’ai appelé Gabriel et il était dans la laiterie. Il s’apprêtait à jeter je ne me souviens plus combien de litres de lait. Avec la fermeture des écoles et des restaurants, la demande de lait a chuté drastiquement. Les fermes laitières doivent donc se débarrasser de ces quantités astronomiques de lait invendu.

Béatrice écoute une série Fourchette. J’ai écouté la première émission avec elle, mais j’ai perdu le fil. Je vais donc l’écouter moi-même plus tard.

Pour en revenir à House Party et Messenger, c’est vraiment cool de voir nos amis. Avec House Party, on a joué à Quick Draw et Trivia Crack. Ça nous a bien fait rire pendant un bon moment.

J’ai aussi fait, pour la première fois, du pain. À la recette de base, j’ai ajouté des oignons, du fromage (cheddar vieilli et fort) et de la ciboulette. La forme du pain est plus ou moins réussie, mais le goût… wow! Résultat : facile à faire et délicieux. Une autre activité de confinement.

Pour le souper, on s’est régalées avec du magret de canard, avec pommes de terre et carottes. Plus le pain. On a mangé en regardant la finale hebdomadaire d’Un souper presque parfait.

En soirée, j’ai continué à regarder The last ship, pendant que Béa avait un House party pour les 21 ans d’une de ses amies. Je les entendais rigoler et se raconter toutes sortes de choses.

Finalement, je suis allée me coucher passablement tôt : 21 h 30, et j’ai lu un peu. Ce livre (Exile) est vraiment bon, même si parfois je me perds dans le contexte politique entre Israël et la Palestine (faut dire que c’est quand même complexe).

Ce matin (samedi), je me réveille une première fois vers 9 h, mais je trouve que je pourrais dormir un peu plus! Tant qu’à faire 😊 Il est finalement 11 h 50 quand je me décide à rouvrir les yeux et me lever. Vu l’heure qu’il est, plutôt que de déjeuner, je profite du lunch que Béa prépare : les pâtes, sauce tomates, ail et parmesan. Et comme la table de la salle à manger est vraiment condamnée, on mange tous nos repas dans le salon.

En après-midi, Béa lit toute la journée dehors, pendant que je somnole (je dois être franchement fatiguée) en regardant des épisodes de Fourchette. J’aime vraiment. Je somnole tellement que je passe tout droit : à 16 h j’avais un rendez-vous Zoom avec deux copines, Cynthia et Magali. Je ne l’ai réalisé qu’à 18 h, quand je me suis réveillée de ma Xième sieste.

Pour le souper, j’avais un jambon qui mijotait depuis l’heure du diner. On a préparé des pommes de terre pilées et des carottes. On a mangé tout ça avec le reste du pain d’hier.

Et on avait un méchant tas de vaisselle à faire : on avait négligé de la faire depuis hier matin. Quand on a eu fini, on est allées marcher, en s’arrêtant chez Stéphanie, jaser un brin avec elle et les filles.

Retour à la maison, on continue de relaxer.

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