16 avril

Donc, hier, je n’ai pas rédigé de Chronique comme tel : après avoir écrit un texte pour ce qui aurait été le 78^e anniversaire de ma mère, je trouvais que je m’étais assez livrée. Et même si le texte n’était pas si long, j’étais quand même claquée après l’avoir publié.

Sinon, la journée d’hier était très bien.

Après le travail, Béa et moi on est allées marcher. On s’est arrêtées jaser avec Luc (toujours en respectant nos distances sociales). Sommes-nous les seuls, mais l’ensemble de nos conversations tournent autour de nos repas en confinement. Luc est un excellent cuisinier (ah! Ses shawarmas, son steak tartare, ses pizzas, son filet mignon…. En fait, je pourrais énumérer ses recettes pendant encore plusieurs lignes dans ce texte). La beauté de la chose : Béa et moi on aimerait bien fumer notre saumon, mais nous ne sommes pas très bien équipées pour le faire. Mon BBQ est très basic, et fonctionne au propane. Luc, toujours aussi gentil, nous propose d’acheter le saumon et de nous le fumer. Non, mais, quelle belle offre. Elle ne se refuse pas!

En revenant de chez Luc, on se fait prendre par une tempête de neige. Oui, oui… une vraie tempête de neige. On se rend chez nous, et nous avions décidé de faire un mini (très-mini) road trip. On s’en va à Chelsea. Avec l’idée de visiter l’un des quartiers en développement. Pas parce que l’on veut déménager. Aucune question de ça! On adore notre maison. Et maintenant qu’elle est full payée, qu’elle m’appartient à 100 %, je n’ai aucune envie de me relancer dans des paiements hypothécaires. Hello, voyage dans le Sud. Hello voyage en Europe (au moins aux deux ans). Mais on se promène dans le quartier, juste pour le plaisir de voir des maisons en construction, et de comparer les différents modèles.

Et on adore Chelsea. C’est tellement un beau village!

Au retour, on pensait acheter des Shawarmas chez Shawarmas Chelsea, mais ça nous semble trop tôt encore. On passe donc devant le resto sans s’arrêter.

À la maison, je termine ma journée de travail et je continue mon casse-tête (p’tit train va lentement, et pas très loin pour le moment). Horreur… dans la boîte de morceaux, je trouve une pièce du contour. Merde de merde. Ça veut dire qu’il manque au moins deux morceaux contour. Moi qui pensais l’avoir terminé. Il semble que non. Je dois donc trouver 1) l’autre morceau contour manquant et 2) où ils vont (ce que je pense avoir trouvé).

Pour le souper, Béa a préparé un pad thaï aux crevettes. Le seul commentaire constructif : le goût était excellent, mais il manquait de sauce aux arachides. Sinon, un délice.

En soirée, on regarde L’affaire Gabriel Fernandez. Vous savez ce que c’est? Une excellente série documentaire sur un cas californien de la DPJ de l’État, qui a malheureusement failli à la tâche pour sauver un enfant de la mort. Cette série est difficile à regarder, et en même temps, elle est enrageante. Comment une telle faille peut se produire? Vous en aurez froid dans le dos.

Avant d’aller dormir, je continue mon casse-tête. Et je me demande, Non mais, quelle bulle au cerveau. Acheter un 3000 morceaux. Ce n’est finalement pas tant le nombre de morceaux, que le fait qu’il s’agisse de tout un exercice. Les morceaux sont souvent trompeurs : on pense qu’ils se placent à un endroit X, et finalement, après quelques autres morceaux, on se rend compte qu’ils vont ailleurs. Agggggrrrrrrrrrr.

De plus, le soir, on dirait que mon tapis de salle à manger devient un véritable bouffeur de pièces de casse-tête. Je sais qu’un morceau tombe à terre, mais puisque l’éclairage est relativement faible, je ne les vois pas. Je me dis que ça ira au lendemain, lorsque je pourrai profiter du soleil.

Au lit, je termine (yé!) mon livre. Je vais d’ailleurs partager un commentaire tantôt, pour la section Lecture de ce blog. Et j’en commence un autre : The mists of Avalon. C’est un livre que j’ai lu (en français) il y a au moins 20 ans. J’ai perdu ma copie, et dernièrement, j’ai souhaité relire cette histoire.

Aujourd’hui, journée de rencontres virtuelles pour le travail. Et heureusement, pendant que je prenais mon café matinal, j’ai trouvé la fameuse pièce de casse-tête manquante. L’autre morceau contour. J’ai donc réussi à intégrer les deux morceaux dans le contour. Et à retrouver les pièces « bouffées » par mon tapis hier soir. 😊

Sinon, la marche quotidienne a été écourtée par un p’tit vent pas mal froid. On a décidé de rebrousser chemin.

J’avais des courses à faire à La Boîte à grains. Nous avons deux ateliers ce weekend et il me manquait certains ingrédients. Que la BAG n’a pas. Donc, je vais devoir me débrouiller pour certaines recettes. Ou attendre d’avoir les ingrédients manquants.

Et… nous sommes allées à Chelsea, acheter nos fameuses assiettes de Shawarma. Au retour à la maison, on a fait un 5-6 avec Martine, via Messenger.

Ensuite, en mangeant, on regarde la suite de L’affaire Gabriel Fernadez. Et on relaxe. Pour une raison bizarre, on est crevées toutes les deux… je sens que je ne me coucherai pas trop tard.

Pauvre Béa… toute une fin de session. Elle a rédigé son dernier examen ce matin, et elle ne peut même pas fêter avec ses amies. On a quand même envoyer un Snapshat à son amie Nicole.