1er mai 2020

Mai? Pas déjà? Ça veut dire que le confinement s’étale sur une durée de 3 mois. Tellement que je perds le fil. Ça fait combien de jours en tout? Trop vous me direz. Bien d’accord je vous répondrai.

Et savez-vous quoi? Malgré tout, j’apprécie cette période. Oui, je m’ennuie de mes amis et de ma famille. Oui, je m’ennuie d’aller manger au resto. Mais… au final, j’aime travailler de la maison, j’aime popoter de bons repas avec Béatrice. J’aime nos marches dans le quartier et nos arrêts chez nos amis pour placoter et prendre des nouvelles. Et j’aime ces rencontres Zoom, chacun chez soi, où on en profite pour prendre des nouvelles et discuter.

On a beau dire. Faire la file à l’épicerie ou à la SAQ ne me déplait pas. On devient stratégique. Moi qui aime faire l’épicerie pratiquement à tous les jours, je trouve que faire ça une fois par semaine c’est rentable et très stratégique. On planifie nos repas à l’avance et on choisit les aliments en conséquence. Et je trouve que la majorité des clients sont respectueux. Sans se parler (à distance de 2 mètres, faudrait se crier!) on ressent quand même une solidarité.

N’empêche que j’ai vécu un incident pseudo-cocasse qui se rapproche du ridicule, et de la « nounounerie ». Je m’explique : je devais aller chez Bulk Barn pour acheter du bicarbonate de soude. Le système est génial. Le magasin permet deux clients à la fois. À mon arrivée, je dois attendre, mais à l’intérieur. Et j’observe et me familiarise avec le système. Un employé est attitré à chacun des clients. En attendant mon tour, je remarque une cliente avec un employé dans une rangée X. Elle est au téléphone et placote et pose plein de questions. J’admire la patience de l’employé (moi, je ne l’aurais pas!). Je me dis « calvaire, arrête de bretter, arrête de placoter au téléphone, prend ton stock et décalisse. » Finalement, c’est mon tour… je cesse donc d’observer cette cliente qui se croit tout permis. Moi, tout ce que je veux, c’est mon bic. Rendue à la caisse, elle est devant moi avec son « happy face ». Elle arrive à la caisse, sort ses dollars (Moi de me demander « on peut encore payer comptant? »). Résultat? Il lui manque des $$$.. « ah! Scusez.. je vais aller chercher ce qui manque… j’ai ça dans mon auto. »

Euh… de kossé (ENCORE!)…. 1) chérie, t’as pas le droit de payer comptant. 2) t’es ben chanceuse qu’on te laisse sortir ton cash. 3) planifie donc mieux la prochaine fois. 4) tu fais ch….

La caissière me regarde.. genre.. Scusez, faut l’attendre. Bon…

Retour à la maison. Un bon grilled cheese (Oka et Vieux cheddar), et je regarde le point de presse.

Ensuite. Bon, c’est congé. Je décide de faire une sieste en PM. Non mais quel bonheur. Lire et dormir sans avoir de contrainte de temps. Le pur bonheur. Ensuite, je décide de lire sur le balcon en avant : seul le vent frette me fait rentrer dans la maison et je choisi de continuer mon estifi de casse-tête.

Avant de préparer le souper, on va marcher, question de prendre l’air et arrêter chez Luc et Danielle. Nic et Gab y sont. On commence à trouver des façons de souper ensemble.

Retour à la maison, on prépare les souper (magret de canard, pommes de terre et carottes) et à 19 h j’ai un 5-7 Zoom avec Patricia, Danièle et Nathalie.  Zoom est notre seule option de socialisation, on apprend donc à l’apprécier à fond.

En soirée, Béa et moi on décide d’embarquer dans la série L’échappée. J’avais eu d’excellents commentaires et je ne suis pas déçue.

Côté lecture, j’ai terminé La Bolduc hier. J’ai adoré ce livre. Je compte d’ailleurs en faire un article au cours du week-end. Stay tuned.

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