5 mai 2020

Oups. Trois jours sans écrire. Disons que pour la première fois depuis un bon bout de temps j’ai eu l’impression d’avoir une vie presque normale en fin de semaine. Et il faisait tellement beau! Ces deux jours ont fait du bien au moral.

D’abord, samedi en début d’après-midi, j’ai décidé d’envahir (un bien grand mot) la terrasse arrière de mon amie Patricia. On était assises toutes les deux à plus de 2 mètres de distance et je ne suis pas entrée dans sa maison. Le fait qu’il y ait un accès à la cour arrière par le côté simplifie beaucoup les choses. Et Josée est venue nous rejoindre avec une pile de documents pour le travail.

Tout en étant normal, cet après-midi reflétait quand même de la bizarreté. On ne peut pas se donner de câlins, ni à l’arrivée, ni au départ. Mais de socialiser live a ses avantages. On a décidé de s’organiser une partie de Quelques arpents de pièges en soirée (grâce à Zoom). Toutes les trois on a jasé de plein de choses, mais surtout de nos filles. Et Patricia nous a montré ses deux derniers albums de photos (un pour la basket de Kim, et l’autre, du temps de Photo-Hebdo). Ça faisait de beaux souvenirs à regarder et à commenter.

Pour le souper, Béa et moi on a préparé des pâtes sauce coco, le tout servi avec du porc. C’était dégueu !!!!!! On a compris que les vermicelles de riz que nous avons n’ont pas bon goût. Ça fait deux fois que l’on rate un repas. On a donc commandé chez Opas. Pas mal meilleur !!!!!

En soirée, on a tenu notre partie de Quelques arpents de pièges. D’ailleurs, si des amis ont le goût d’y jouer, on a peaufiné une technique pas pire pantoute pour jouer à distance. Faites-moi signe. On veut aussi organiser une soirée d’Osti d’jeu…. Intéressés… manifestez-vous! J’ai aussi pensé au Jeu du dictionnaire, et Scattergories.

Dimanche, une autre belle journée, quoique nuageuse un peu. Avec des averses parsemées dans la région. Question de profiter du beau temps et de la cour de mes amis (!!!!), j’ai rendu visite à mon amie Nathalie. Encore là, on prend des nouvelles de chacune et on jase de lectures et de choses à faire présentement, et comment on voit les choses après.

Je pars juste à temps : à peine dans mon auto qu’il se met à pleuvoir des cordes. Mais c’est tellement sporadique. Entre chez elle et chez moi (quoi, 15 minutes), il pleut, il arrête, ça recommence, etc…

Arrivée à la maison, Stéphanie m’appelle et m’invite à aller dans sa cour. Il fait tellement beau! Anne, sa belle-mère y est) et les filles jouent dehors. Je vous le dis… un sentiment de normalité tellement bénéfique. Mais, c’est difficile de voir les p’tites et de ne pas pouvoir quémander un câlin! Ça, on s’y habitue très mal. En fait, pas du tout.

On prend aussi une marche et on s’arrête devant la maison de Gab et Jer. Ils ne l’habitent pas encore, mais ils font l’entretien du terrain en avant, avec toute une équipe. Ouf! Ça va être beau!

Pour le souper, on s’est gâtées : tartare de saumon fumé (celui que Luc nous a fait). Un pur pur pur délice, ça compense amplement pour notre échec de la veille! LOL!

Lundi, retour pénible au travail…. Pour une raison bizarre, je ne me sens aucune motivation. Une chance que j’ai quelques rencontres très intéressantes. La température est marabout et frette. Rien d’encourageant. On ne peut même pas travailler dehors (j’ai tellement hâte à ça!). Sur l’heure du lunch, je fais quelques courses chez Wal-Mart. Je dois acheter des trucs pour la maison et quelques légumes frais. Ah oui… Anecdote. Il y a environ 1 mois, j’ai commandé des bas et des sous-vêtements chez American Eagle. Je sais, ce n’est pas un achat local. Mais bon… Le paquet est arrivé la semaine dernière et je n’en revenais pas. J’ai 12 (pas 1…. 12) petites culottes. Pas emballées ensemble. Non… ce serait trop logique. Emballées séparément, et dans 2… oui 2 sacs de plastique chacune. Je suis estomaquée. Je n’en reviens toujours pas. Elles ont beau être hyper confo, pas certaine de vouloir commander à nouveau et recevoir plus de plastique que de coton.

Retour à la journée de lundi : pour le souper, on prépare du Welsh rarebit. Béa ne se souvient pas d’en avoir déjà mangé un Noël chez Alex et Mimi. Wow.. on le sert sur des palettes de bœuf haché (Béa en prépare d’excellentes!). On se régale.

Pendant la soirée, comme c’est lundi, on regarde Les chefs. Ensuite, on continue à regarder L’Échappée. Que je n’avais pas vue. C’est bon, mais j’ai des réserves. Mais je persiste.

J’ai le goût d’écrire un autre article tantôt sur les derniers livres que j’ai lus. Si j’ai le temps cet après-midi, je vais le faire. J’en ai lus d’excellents.

Commentaires

2 réponses à Chroniques en distanciation 42, 43 et 44

  1. Manon

    haha tes p’tites culottes, mais comme tu dis, pas fort les emballages multiples…je suis curieuse, je me suis demandé c’était quoi la raison bizarre de n’avoir aucune motivation lundi ? tu peux me repondre ou pas, je pose la question comme ca et comprendrai si tu ne veux-peux pas repondre 🙂 a bientot xx

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